Les signes révélateurs de la perte d’autonomie chez les aînés et l’approche à adopter
Avec l’âge, les aînés ont tendance à devenir de moins en moins autonomes. Cette perte d’autonomie peut s’installer d’une manière progressive ou survenir brutalement suite à un accident. Principalement reliée au processus naturel de vieillissement, elle arbore plusieurs causes dont on peut citer la perte d’autonomie fonctionnelle, les problèmes cognitifs à l’instar de la maladie d’Alzheimer ou les maladies chroniques. Ce processus se décline via une incapacité de la personne âgée d’assurer d’une manière autonome certains actes liés à la vie courante et trouve son origine dans des altérations aussi bien psychiques que physiques. Elle est heureusement détectable grâce à plusieurs signes révélateurs que nous vous proposons de découvrir.
Des signes qui ne trompent pas
Tout d’abord, il faut souligner que dans la détection de la perte d’autonomie, le jugement et l’instinct des proches aidants et le dialogue installé avec la personne âgée sont d’une importance cruciale. Il est primordial de communiquer afin de confirmer les difficultés et de commencer à envisager les solutions possibles pour assurer le bien-être et la sécurité de l’aîné. Ainsi, les atteintes cognitives – orientation, mémoire, jugement- chez la personne âgée sont des révélateurs à prendre en considération. Ainsi, la personne a tendance à oublier souvent des choses ou peut avoir un air confus quand elle s’adresse à ses proches. Elle a également des problèmes au niveau de la compréhension et son interlocuteur qui doit répéter les mêmes choses plusieurs fois pour se faire comprendre. Sur un plan plus pratique, certaines situations doivent alerter les proches lorsque par exemple la personne âgée a de la difficulté à payer ou qu’elle porte des vêtements inadaptés aux circonstances et au climat. Par ailleurs, l’aspect émotif et social n’est pas négligeable et doit faire l’objet d’une attention particulière de la part de la famille ou des proches. Certains comportements et changements ne trompent pas. Ainsi, l’aîné devient déprimé, triste et va même pleurer souvent pour exprimer un état de désarroi. Il s’isole, reste cloîtré chez lui, arrête de fréquenter les autres et ne participe plus aux activités habituelles. Enfin, son sentiment d’isolement et de solitude peut s’exprimer directement lorsqu’il se plaint d’être seul et de ne pas être assisté. Outre ces aspects, le corps aussi est un important révélateur de la perte d’autonomie à travers l’aspect général et nutritionnel comme par exemple lorsque la personne présente un état négligé, que son hygiène devient douteuse, que son niveau d’énergie est bas, qu’elle parait fatiguée et amaigrie et se plaint d’avoir des difficultés à voir malgré qu’elle porte des lunettes. Enfin, et toujours dans le cadre des signes révélateurs, l’aspect moteur est primordial. De nombreux changements doivent être pris au sérieux à l’instar de l’essoufflement rapide y compris au moment de faire des courses, les pertes d’équilibre et les difficultés au niveau des déplacements quotidiens. Il faut, en effet, signaler que la fatigue et l’essoufflement sont des facteurs prédisposant à la perte d’autonomie et qu’en adoptant un rythme donné, la personne âgée est censée pouvoir continuer à faire ses courses sans devenir totalement fatigué et essoufflée.
Que faire quand la personne n’accepte pas les signes? Mon père de 81 ans vit seul et je vois bien depuis quelques années qu’il n’est plus capable de vivre seul dans sa maison mais lui, dit que oui.