Les conflits familiaux peuvent survenir lorsque des membres de la famille ont des points de vue ou des croyances différents. Parfois, un conflit peut survenir lorsque les gens se comprennent mal. Les conflits qui ne sont pas résolus pacifiquement peuvent mener à des arguments et à du ressentiment. Une conseillère de l’Agence Mieux-Vivre pourra vous aider à y voir plus clair en agissant telle une médiatrice dans vos divergences d’opinions.
Voici la situation: vos parents vivent dans une maison à deux étages et, lentement, les choses commencent à se détériorer. Vous commencez à remarquer qu’ils ne cuisinent plus, qu’ils ne vont plus à leurs activités sociales, et un jour en les en visitant, vous remarquer qu’ils dorment dans le salon.
Quand vous leur demandez pourquoi ils ne dorment plus dans leur chambre au 2ième étage, ils répondent : «nous sommes fatigués et nous nous endormons sur le divan». Cependant, vous savez que votre mère a des problèmes de genoux et que votre père va se faire opérer à la hanche.
La conversation concernant les prochaines étapes et le déménagement a été abordée à plusieurs reprises, mais ils finissent toujours par vous dire: «nous sommes bien ici, nous déménagerons lorsque quelque chose arrivera».
Dans ce scénario, les trois enfants sont inquiets pour leurs parents. L’un croît qu’ils devraient recevoir de l’aide à domicile. Un autre pense qu’il est temps d’emménager dans une résidence pour personnes âgées et le troisième insiste sur le fait que «nous devrions simplement les visiter davantage et que ça ira».
Quelle que soit la position que vous prenez, il est important de trouver des compromis et que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Le plus souvent, les parents décident de ne pas bouger, car pour eux c’est une source de stress et de changement.
En tant que conseillère et présidente de l’Agence Mieux-Vivre depuis 2012, j’ai travaillé avec de nombreuses familles qui ont vécu ce genre scénario. Ils traversent les premières étapes, mais la situation devient trop écrasante et ils abandonnent pensant qu’il sera plus facile de prendre une décision une fois qu’une crise surviendra. Je peux vous assurer, de ma propre expérience, que ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, il se créée une situation d’urgence enveloppée d’émotion.
Le plus souvent, les conflits familiaux se résument à l’un des trois scénarios suivants:
- Les frères et sœurs croient tout savoir ce qu’il y a de mieux pour leurs parents.
- Les frères et sœurs qui vivent hors de la ville choisissent de s’en mêler davantage avec peu d’information versus ceux qui voient leurs parents régulièrement.
- Les frères et sœurs comptent sur un héritage et ne veulent pas dépenser d’argent supplémentaire.
Je sais ce qui est le mieux pour mes parents
C’est probablement l’une des situations les plus frustrantes et les plus courantes, même pour un professionnel. Le manque de perspicacité est très difficile à raisonner et je me suis souvent assis avec des membres d’une famille pour les aider à «faire le tri». Pour avoir tous les enfants sur la même longueur d’onde, il faut d’abord peser les « pour » et les « contre » de chaque opinion. Une fois que c’est fait en groupe, il est généralement plus facile de voir quelle solution convient le mieux.
Par expérience, lorsque nous établissons un plan en mettant au premier plan la sécurité, le confort et le bien-être, nous parvenons à trouver un terrain d’entente favorisant tous et chacun, mais surtout les parents qui ont un réel besoin d’encadrement. Après-coup, lorsque la transition en résidence est complétée, la famille me contacte afin de me remercier d’avoir permis de résoudre cette situation. Ils m’annoncent que leurs parents sont heureux et regrettent de ne pas avoir franchi cette étape de vie plus tôt.
Alexandra Corriveau, Présidente de l’Agence Mieux-Vivre